Grève du 26 janvier 2016
S’il en était besoin, les déclarations de la ministre de la Fonction publique la semaine dernière qui, au nom du gouvernement, « n’exclut pas une possibilité du dégel du point d’indice » en précisant que « ce ne sera sans doute pas à la hauteur de ce que demandent les syndicats » confirment que le rendez-vous salarial de février n’aboutira à rien de positif s’il n’est pas placé sous la pression de l’intervention des salariés et le rapport de forces.
Par ailleurs, les réformes régressives (territoriales, santé, collèges…) continuent à être mises en oeuvre comme si de rien n’était, les inacceptables rémunérations au soi-disant mérite sont plus que jamais à l’ordre du jour, le sous-effectif est aggravé de manière dramatique dans de nombreux services publics et les 35 heures font l’objet d’attaques et de remises en cause incessantes.
En conséquence, nos organisations syndicales confirment totalement leur engagement offensif dans la journée de grève et de manifestation du 26 janvier 2016.
Affirmant leur volonté que le 26 janvier constitue une étape importante inscrite dans un processus, elles se retrouveront dès le 27 janvier pour tirer un premier bilan de la journée et, ensemble, débattre des suites à donner.
Paris, le 18 janvier 2016